Avant les années 1965–1966, les clubs de gym ou de sport n'étaient que professionnels, la notion de loisirs n’existant pas ou peu. La Direction Départementale Jeunesse et Sport, en 1965, veut favoriser le sport féminin et demande à Irène JOLIVET, alors prof d’EPS en milieu scolaire, d’abandonner son poste pour créer des cours de gymnastique volontaire. Irène s’est emparée de ce projet avec bonheur et détermination : « Je veux sortir les femmes de leurs casseroles ! » affirmait-elle.
Quand Irène JOLIVET s’absente en 1968 pour se rendre aux JO de Grenoble, elle a tout naturellement désigné quelques fidèles de ses cours pour la remplacer en tant que professeure de gymnastique. Certaines ont ainsi mis le pied à l’étrier et y ont pris goût. Michelle TARDIF est de celles-là. A 28 ans, elle laisse son poste à Thomson pour donner des cours, sans autre formation que celle acquise auprès d’Irène. Elle passe le concours de prof d’EPS et l'obtient à 40 ans.
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